En 1549, des écrits mentionnent déjà le fifre et le tambour à Genève. Au début, ces deux instruments accompagnent le roi des arquebusiers dans ses déplacements. A l’Escalade (événement historique genevois de 1602), on mentionne le décès du chalamardier Jacques Petit, fabricant et réparateur de chalumeaux en métal, plus connus sous le nom de… fifres.
Au XVllle siècle, Jean-Jacques Rousseau écrit des petites mélodies pour les fifres et les tambours genevois. En 1783, des fifres et tambours sont engagés dans le régiment de la République genevoise, jusqu’en 1789, année de la Révolution française.
Les fifres et tambours réapparaissent en 1819 lors de la commémoration de la Restauration. De 1889 à 1918, ils forment un corps formellement constitué mais qui ne survit pas à la fin de la première Guerre mondiale.